24 Novembre 2017
18 novembre
Nous arrivons à Panaji , capitale de l'état de Goa, en fin d'après-midi. En fait l'hôtel que nous avons réservé est perdu dans un quartier résidentiel très loin de la ville.
De plus , au moment de la réservation une erreur s'est glissée, la chambre n'a été réservée que pour 1 personne , l'hôtelier rajoute 1500 roupies (20€) à la note! Alors que c'est une chambre double! Ils sont redoutables ces indiens!
MAIS...La chambre est confortable, propre, calme , alors...
Le lendemain matin , nous prenons la navette gratuite pour le centre ville, le chauffeur nous apprend qu'il n'y a pas de retour le soir, à nous de nous débrouiller.
Comme il nous propose un tour intéressant (visites de plantations d'épices, vieille ville), nous optons pour ce tour.
Un couple d'indiens se joint à nous.
Pour l'instant ça baigne, mais ça va vite se gâter.
Pendant que nous allons visiter une église portugaise, le couple d'indiens fait changer le programme, nous irons donc faire un tour de bateau pour voir les dauphins, voir un fort, un de plus et finir à la plage....
Nous qui pensions faire du tourisme culturel, puisque la vieille ville de Goa est classée patrimoine mondial, nous voici à rouler toute la journée pour faire des visites assez peu intéressantes!
Je me demande comment on en arrive à des plans aussi foireux?
Bon , on a vu la mer, le dos de quelques dauphins, les vaches sur la plage, les indiennes se baigner toute habillées, et surtout que Goa ne présente aucun intérêt pour nous, ville balnéaire ultra moderne, ce n'est pas l'Inde! ce pays si étonnant et incroyable n'est pas au rendez-vous ici!
Nous avons l'impression d'avoir fait un bond en avant de deux siècles ou d'avoir changé de pays! la transition est trop grande entre Bénarès et Goa, paradoxalement, je finis par aimer ces bruits, ces odeurs , cette cohue, tout le désordre indien me manque!
Ici tout est trop propre, trop calme, les coups de klaxons sont trop rares, seul avantage, on peut traverser sans risquer sa peau. ...
Le 19 novembre
Après un solide petit déjeuner (Notre hôtelier est aux petits soins ) nous allons en ville, une très jolie église se tient sur la colline, toute blanche et bleue, nous montons la volée d'escaliers, style Braga, et rentrons.
Quelques fidèles indiens assistent à la messe dite....en portugais!
Ici la présence portugaise se fait encore sentir puisque le Portugal n'a fait ses valises qu'en 1962 dans l'état de Goa. C'est sans doute pour cela que cet état est si différent, à cela s'ajoute le tourisme de masse, bien sûr.
En se promenant dans les ruelles de la ville on se croirait au Portugal, maisons colorées, carrelages , noms des habitants, qui pour certains ont des têtes de portugais. ..couleur café au lait !
Nous allons ensuite à gare routière réserver un transfert pour Gokarna et là surprise, c'est quasi mission impossible : la compagnie de car Paulo, recommandée par le lonely, ne fait pas ce trajet, seule la compagnie gouvernementale le fait..mais ses guichets sont fermés , jour du seigneur oblige. Nos pas se portent donc vers une agence de voyage, le train pour y aller est plein, ouf! (je redoute le train en Inde, du déjà douloureusement vécu au Sri Lanka )
Sinon on a un car , mais il arrive à destination à 1h30 du matin!
A la clé, rester en rade au milieu de nulle part toute la nuit, non pas ça ! (Du déjà douloureusement vécu en Birmanie )
On en a assez de perdre notre temps, on file sur old Goa, visiter 2 très belles églises, style renaissance portugaise.
C'est fort joli, aéré, dans un magnifique parc , mais la visite est vite faite, cependant.
Nous nous attablons devant un excellent curry de poulet. Comble de gourmandise une glace pour dessert! C'est dimanche.
Il nous faut prendre des décisions pour la suite de ce voyage. Nous envisageons une visite de l'arrière pays en taxi pour voir des anciennes maisons coloniales et une plantation d'épices, soit un tour d'une journée.
L'agent de voyage nous a vu venir....il nous demande une somme astronomique, quasi le prix du taxi pour aller à Gokarna, donc le lendemain, nous faisons prestement nos valises et reprenons notre vie de princesses, dans un taxi qui nous emmène à Gokarna ....sous la pluie, il fait un temps pas terrible depuis 2 jours...